Ils reposent ici
Performance avec Juliette Steiner
Open public de Pôle Sud, Strasbourg, 2012
Cette performance fut écrite et réalisée avec Juliette Steiner au cours de l’atelier Play Urban organisé par l’ESAD Strasbourg puis présentée pour Les Open Public de Pôle Sud à Strasbourg en 2012.
Juliette, installée à son pupitre comme pour une conférence, fait défiler une série de photographies retraçant une déambulation accomplie dans le cimetière de la Meinau, proche de l’espace de résidence et d’exposition Pôle Sud. Juliette, au demeurant comédienne, lit un texte qui semble commémorer la mémoire des personnes dont les tombes apparaissent sur la projection.
À côté de l’écran principal, un écran plus petit transmet un signal vidéo en direct. Je suis câblé jusqu’au projecteur et équipé d’une lumière d’appoint. Dans l’obscurité de la salle, je me promène parmi les spectateurs assis sur des chaises en aluminium noir et regroupés par petits îlots, à la façon de tombes.
Lorsque Juliette reprend, comme un refrain les quelques mots « Ici, repose… » souvent inscrit sur les sépultures, je pointe du doigt une partie du corps de la personne auprès de laquelle je me trouve. Mon index se pose, par exemple, sur une nuque et l’image apparaît sur le mur. « Ici, repose… » et l’on inscrit alors, symboliquement, un être disparu dans un corps présent.
Juliette, installée à son pupitre comme pour une conférence, fait défiler une série de photographies retraçant une déambulation accomplie dans le cimetière de la Meinau, proche de l’espace de résidence et d’exposition Pôle Sud. Juliette, au demeurant comédienne, lit un texte qui semble commémorer la mémoire des personnes dont les tombes apparaissent sur la projection.
À côté de l’écran principal, un écran plus petit transmet un signal vidéo en direct. Je suis câblé jusqu’au projecteur et équipé d’une lumière d’appoint. Dans l’obscurité de la salle, je me promène parmi les spectateurs assis sur des chaises en aluminium noir et regroupés par petits îlots, à la façon de tombes.
Lorsque Juliette reprend, comme un refrain les quelques mots « Ici, repose… » souvent inscrit sur les sépultures, je pointe du doigt une partie du corps de la personne auprès de laquelle je me trouve. Mon index se pose, par exemple, sur une nuque et l’image apparaît sur le mur. « Ici, repose… » et l’on inscrit alors, symboliquement, un être disparu dans un corps présent.
